C’est pourquoi il se présente dans l’histoire d’un théâtre des périodes pendant lesquelles telle pièce ne produit pas tout l’effet qu’on en devrait attendre et quelquefois ne peut absolument pas être reprise. Quand bien même d’ailleurs celles-ci seraient parfaites, leur persistance forcerait l’esprit du spectateur à une coordination tout à fait contradictoire, l’immobilité de l’air et de la nature peinte s’associant fort mal au grondement perpétuel de la foudre et au bruit ininterrompu du vent. Meilhac et de M. Or, ce que l’école recherche par-dessus tout, c’est l’exactitude des tableaux, destinée à procurer au spectateur, une sensation très intense de la vie. Après ce dernier exemple, il ne nous reste plus qu’à ajouter quelques mots de conclusion sur ce sujet.
Celle-ci, sans oser se l’avouer, aime le fils du maître et du bienfaiteur de son père.
Nous savons qu’en général ici la crise dramatique éclatera par suite du conflit probable de passions plus ou moins fortes ou par suite du choc inévitable de caractères dissemblables; tandis que là l’intérêt pourra naître du concours des événements et de l’influence qu’exercera sur eux, comme dans la vie réelle, la contingence inévitable des choses.